samedi 15 septembre 2018

La Science (4/4)




La Science (4/4)





Tous les champs du savoir utile doivent être explorés... Mais les avancées technologiques dépourvues de spiritualité musulmane se retournent contre l'humanité et empêchent de voir la lumière proposée par les prophètes. Ibn Sa'di conclue admirablement son exposé sur la connaissance...


"...Cette législation parfaite a donc ordonné d’explorer tous les domaines de la science utile. Cela inclue le monothéisme, les fondements et le droit religieux, les branches de la langue arabe, les sciences économiques et politiques et les disciplines qui permettent le bon fonctionnement de la société et le bien-être de l’individu. 

L’islam déclare donc obligatoire l’acquisition de tout savoir intéressant. Il incite vivement à le maitriser, qu’il soit relatif à la religion ou au monde matériel. La sharia réunit donc les connaissances religieuses sacrées et les sciences universelles profanes. 

En revanche, les extrémistes se sont limités à certains domaines du savoir religieux. C’est de leur part une carence et une grave erreur. Quant aux matérialistes, ils se sont contentés d’étudier certaines disciplines universelles et ont nié les autres. 

C’est de leur part une dérive. Leurs principes et mœurs sombrèrent dans la confusion. Leurs avancées scientifiques sont finalement creuses… Elles ne purifient ni les esprits ni les âmes. Elles n’alimentent pas les valeurs. Cette production leur a fait plus de tort que de bien. 


Même si les matérialistes ont profité de cette science en perfectionnant l’industrie, la recherche et autres domaines, elle leur a cependant causé un double préjudice. 

D’abord, ces avancées se retournèrent contre eux et contre l’ensemble de l’humanité, vu la désolation qu’elles ont laissée lors des guerres sanguinaires et autres destructions massives. 

Ensuite, ils s’enflèrent d’orgueil à cause de leur savoir. Cette suffisance les amena à mépriser les lumières des messagers et tout ce qui est religieux. 

« Ceux qui discutent sur les versets d’Allah sans qu’aucune preuve ne leur soit venue, n’ont dans leur poitrines qu’orgueil. Ils n’atteindront pas leur but. Implore donc la protection d’Allah, car c’est Lui qui voit et entend parfaitement »غافر, 56. 

« Et Nous leur avions assigné une ouïe, des yeux et des cœurs, mais ni leur ouïe, ni leurs yeux, ni leurs cœurs ne leur ont profité en quoi que ce soit, parce qu’ils niaient les signes d’Allah. Et ce dont ils se moquaient les cerna » الأحقاف, 26. 

« Lorsque leurs Messagers leur apportaient les preuves évidentes, ils exultaient des connaissances qu’ils avaient. Et ce dont ils se moquaient les enveloppa » غافر, 83.

Ainsi donc, les sciences bénéfiques dans l’immédiat et le futur sont celles qui figurent dans le livre d’Allah et les hadiths de Son messager (à lui éloges et salut). Elles englobent toutes les sciences utiles, toutes les vérités établies. Sans distinction entre les fondements et les ramifications, ni entre le religieux et le profane. Tout comme les croyances islamiques englobent la foi en toute vérité, en tout livre descendu par Allah et en tout messager mandaté par Lui. Louange à Allah".


Traduit par Rachid OUZZI
(source : الدين الصحيح يحل جميع المشاكل، عبد الرحمن بن سعدي)

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mercredi 5 septembre 2018

5 mauvaises habitudes en arabe (1/5) Utiliser la phonétique


5 mauvaises habitudes en arabe !


I. Utiliser la phonétique

Genre écrire « Rahmaan » au lieu de رحمان  par exemple…
Tu débutes en arabe et tu as de l’énergie à revendre ? Parfait, mais… Attention à certains mauvais choix qui pourraient te couter cher !

Oui, je sais qu’au début la phonétique peut (parait-il) aider. Comme une béquille temporaire, le temps d’apprendre à marcher. En vérité c’est un piège qui va rapidement se refermer sur le débutant. Cela  enkyste dans son esprit une confusion qui va être très difficile à dissiper. 

En arabe, le rapport lettre/son est ultra-simple. Une lettre pour un son. Un son pour une lettre. Contrairement au français où un son peut correspondre à plusieurs lettres et vice versa…

Je m’explique : Le son [k] peut s’écrire en francais ‘k’ mais aussi ‘c’,  ‘q’, ‘cq’, ou ‘qu’ ! Comme dans « un képi  acquis après une querelle de coqs »  ! 

Contre plongée ! la lettre ‘c’ se lit tantôt [s] tantôt [k], c’est le cas dans « cerise cueillie » qui contient d’ailleurs un « s » qui se lit [z] et deux « ll » qui se lisent [y]… 

Sans parler des combinaisons de lettres du type ‘ch’, ‘ph’, ‘gn’ et autres bizarreries comme « un aquarium sans accès »...

En revanche le son [k] s’écrit en arabe avec ك. Et la lettre ك  ne se lira que [k]. Point. Il en est de même pour tous les sons. Aucune confusion possible. Surtout si on maitrise bien l’emphatisation qui distingue les lettres « fines » comme le س, des lettres « grasses », comme le ص.

Utiliser la phonétique revient donc à importer un encodage complexe et inutile dans ton système mental. Pourquoi se compliquer la vie ? Surtout qu’elle est bien courte.

Le sevrage de la phonétique à l’alphabet arabe exclusif se fera dans la douleur.  L’amateur de phonétique aura du mal à distinguer le ر du غ ou le ح du خ, etc… On perd du temps alors qu’on pensait en gagner.

La question qui vient à l’esprit du débutant est surement « Comment je fais alors en attendant de maitriser l’alphabet pour mémoriser des sourates ou des invocations !? ».

Il y a une solution ! On peut très bien utiliser un audio bien enregistré et répéter derrière. Comme un enfant qui apprend naturellement en reproduisant ce qu’il entend autour de lui. A défaut de trouver un bon prof !

Qu’Allah nous aide tous !
A suivre…


LANGUEDOR | By Rachid OUZZI
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samedi 1 septembre 2018

La Science (3)



La Science (3)


S'instruire ne se limite pas à accumuler des données... La véritable connaissance est celle qui nourrit la crainte du Créateur. Le cheikh ibn Sa'dî nous le rappelle ici...



"Les textes du Livre et de la Sunna regorgent d’éloges pour le savoir et les savants. Leur supériorité y est mentionnée « Dis : “ Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas sont-ils égaux ? »  Zumar, 9. 
On y lit que les gens de science sont ceux qui connaissent Allah et le craignent véritablement « Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah » Fâtir, 27. 
Allah exige des ignorants qu’ils interrogent les savants. 




On sait par ailleurs qu’Allah a imposé de nombreuses adorations et a tenu certains interdits à l’écart. 
Or il est impossible d’obéir sans en avoir pris connaissance. Qu’il s’agisse de mettre les ordres à exécution ou de s’éloigner de ce qu’Allah a défendu. 
Tous les ordres et interdictions religieux signifient donc l’obligation d’acquérir le savoir nécessaire à leur application. 




Allah a également permis certaines relations et pas d’autres. Il n’est possible de distinguer les deux catégories qu’en apprenant. Il a d’ailleurs blâmé les gens qui ignorent les limites religieuses exprimées dans le Livre et la Sagesse qu’Il a fait descendre vers Son prophète (à lui éloges et salut). 

A suivre...

Traduit par Rachid OUZZI
(source : الدين الصحيح يحل جميع المشاكل، عبد الرحمن بن سعدي)
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